Non seulement, Toulouse est la capitale de l’industrie aéronautique et spatiale mais elle entre dans dans l’ère de l’Intelligence Artificielle.
Après six mois d’attente, le projet toulousain Aniti ( Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institute) a enfin été labellisé le 6 mai dernier, en tant qu’institut Interdisciplinaire en Intelligence Artificielle. Ce label est d’une durée renouvelable de quatre ans. Il a été également obtenu par trois autres projets, ceux de Grenoble, de Nice et de Paris. Cela entre dans le vaste projet d’investissement voulu par le gouvernement. De 2019 à 2022, la France a prévu d’investir en effet 665 millions d’euros avec pour objectifs de faire partie des cinq premiers pays considérés comme experts en intelligence artificielle. Le but : devenir le leader européen de la recherche sur le sujet.
200 chercheurs, 33 laboratoires, 225 millions de budget
Le projet porté par la ville rose, qui devrait mobiliser 225 millions d’euros de financements publics et privés, réunit deux cents chercheurs de trente-trois laboratoires de recherche différents et une trentaine d’entreprises notamment Actia Automotive, Aerospace Valley, Airbus, Altran, le groupe Caisse d’Épargne, le Cerfacs, le CHU de Toulouse, ou encore le Cnes, le CNRS, Continental, Météo-France, l’Onera…
Transports, Agriculture et Environnement
Ce projet sera piloté par l’Inria aux côtés d’instituts allemands, et aura pour but d’expérimenter une nouvelle génération d’intelligence artificielle dans les domaines des Transports autonomes, de l’Agriculture ou de l’Environnement. A Grenoble, le projet MIAI@Grenoble-Alpes s’intéressera aux applications sur la santé, l’environnement et l’énergie, à Nice, 3IA Côte d’Azur, à celles la santé également mais aussi sur le développement des territoires, et enfin à Paris, PRAIRIE s’occupera de la santé, des transports et l’environnement.